Pour résumer la violence obstétricale se résume à :
- Manque d’information des femmes et dé-responsabilisation de ces dernières
- Le consentement éclairé absent du cadre légal d’exercice de la profession des soignantes de l’accouchement mais qui existe depuis 2002. Et aucune intention de mettre en œuvre cette loi.
- Impossibilité intellectuelle de comprendre la différence entre médicalisation et violence obstétricale. Qui n’est en somme pas le nombre de procédures médicales ou leur pratique mais leur absence ou présence contre le besoin/envie de la femme.
Le seul moyen pour obtenir gain de cause s’agissant des procédures de tortures sans analgésie que sont : les césariennes à vif, les révisons utérines, les réfections d’épisiotomie et/ou déchirures, d’épisiotomie, d’expression abdominale, de décollement des membranes, de dilatation du col manuellement, et des femmes attachées, maintenues de force quand elles expriment des douleurs intenses ou de « serrer les dents » pour subir une césarienne à vif, de servir de cobaye pour un ou plusieurs étudiants…
Il faut multiplier les procédures juridiques et les sanctions pénales pour violences volontaires et involontaires, actes de torture, viol…Un.e Juge finira par nous suivre sur le terrain de la justice d’actes inadmissibles et intolérables pour notre société dite « civilisée ».
Comme toujours ici pour celles qui peuvent/veulent, nous n’intervenons pas sur cette décision qui reste intime et surtout individuelle et solitaire.
La violence gynécologique avec des examens au spéculum qui entraine des saignements, des humiliations, des jugements sur les choix sexuels des femmes, la liste est longue. Les bonnes pratiques sur l’âge ou des actes sont à pratiquer sont primordiaux, mais face à l’urgence d’apporter de conditions de mise au monde qui ne détruisent plus les femmes et leur vie. Nous devons lutter avec précision et un grand discernement des phénomènes.
Amalgamer l’ensemble que forment les violences obstétricales, les violences gynécologiques, l’accouchement physiologique, la démédicalisation dessert l’urgence d’obtenir une sécurité immédiate pour les femmes et leur bébé.
Aujourd’hui des femmes ressortent des maternités avec des syndromes de stress post traumatique associés à des séquelles physiques importantes, tels que : des prolapsus utérins, des béances vaginales, des incontinences et bien d’autres atteintes physiques handicapantes et pour certaines à vie.
Cette urgence nous pousse à mettre sans cesse au premier plan la violence obstétricale, pour ne pas éluder encore une fois la question de l’accouchement comme cela s’est passé par le passé.
Conquérir nos droits à user de notre corps pendant la période de la grossesse et de l’accouchement en obligeant les soignant.e.s à respecter la loi fera avancer d’un grand pas la santé des femmes au cour de leur vie et cela sur tous les plans.