La pratique grandissante des césariennes contribuerait au rétrécissement des bassins d’après une étude publiée en décembre 2016. Faux, rétorque l’anthropologue et co-présidente de l’IRASF, July Bouhallier, pour qui le bassin est un véritable réceptacle d’idées reçues…
Pour l’anthropologue, l’accouchement n’est pas si complexe que ça, et souffre de sa pathologisation.
« Depuis le XVIIIe siècle, on a construit une situation de stress pour la femme : position de malade (couchée sur le dos), les parties génitales exposées… Ce n’est plus la femme qui accouche mais le protocole hospitalier qui fait accoucher les femmes ».
Mais tous ces problèmes liés aux accouchements seraient diminués… en laissant les femmes bouger et choisir leur position, souvent verticale !
« Une position verticale profite de la gravité, permet une meilleure ventilation pulmonaire et la tête du bébé appuie sur le col de l’utérus ».
Et là, le fœtus ne tomberait plus sur un os.